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Voyage façon puzzle

18 octobre 2021

A suivre

Pour ceux qui souhaitent continuer à nous suivre. Nous partons en Égypte le 24 avec Awen et Zacchary.

Leurs aventures à suivre sur 

http://zacawen.canalblog.com/

 

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18 octobre 2021

FIN DU VOYAGE PUZZLE

16 Octobre

Enfin!!!

Après un mois et demi d’errance, on s’accorde une journée de farniente! Dur la vie de  « roadtrippeurs ».

Grand soleil comme d’hab. Nous quittons à pied le cap que nous traversons de part en part, ouh là! Quel effort 1,5km plus tard nous sommes installés en terrasse les yeux dans le bleu, que dis-je le bleu?  LES bleus. Il y a toutes les nuances, du plus clair au plus foncé. Après le café nous allons voir ça de plus près. La plage est déserte, on ne sait trop où poser le paréo, plutôt  les Gwen ha du, qui sont de tous les voyages et qui  ont vu du sable sur tous les continents! Même BB se laisse tenter par une baignade dans les eaux limpides face à l’île d’Asinara. Instant magique!

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Pour midi nous retournons « à la maison » puis après la sieste de nouveau plage. C’est un peu moins agréable car un nuage nous cache le soleil. La plage s’est garnie, familles, couples, toutes les nationalités mais beaucoup d’allemands sans parler des italiens bien sur, quelques français néanmoins. De retour au fourgon, « notre » cap s’est transformé et continue de l’être, en un grand terrain de camping. Yen à dans tous les sens, venus admirer le coucher de soleil et passer la nuit au raz de l’eau sur la falaise. Nous ne sommes plus seuls mais « les voisins » sont calmes. Tout va bien. 

 

17 Octobre

Dernière journée Sardoise. Elle commence comme l’avant dernière. Plage! Mais cette fois on a descendu le camion jusqu’à la plage. Mais que c’est beau, on ne se lasse pas de toutes ces nuances de bleu. Pas de baignade aujourd’hui, on trouve qu’il fait plus frais qu’hier. Après le déjeuner nous prenons la route de Porto Torres. Sur le port nous prenons place dans les lignes juste derrière un fourgon 4X4 qui a l’air d’avoir baroudé. Il affiche des autocollants qui m’interpellent Route 66 d’abord et ensuite Alaska. Voilà qui est interessant pour le prochain voyage. Je vais interroger les gens, qui, très gentiment nous donnent quelques renseignements et surtout l’adresse de leur blog et asso de baroudeurs tourdumondistes qui nous serons je pense bien utiles pour la suite. Et puis le chargement commence, le gros bateau tout jaune nous avale et le retour vers la France commence.

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Ce voyage est terminé. A suivre une lente remontée de la France vers la Bretagne.

Le nouveau départ est pour dimanche 24.

A suivre

15 octobre 2021

Sardaigne nord

13 Octobre

Après les tâches d’intendance nécessaires nous sommes allés voir un site archéologique enfin plutôt nuragique à Arzachena, une fois n’est pas coutume…..Il s’agit de la tomba dei Giganti di Lu Vecchio, rien que ça! Le guide dit : «  c’est probablement l’un des plus beaux tombeaux des Géants de l’île ». On ne pouvait pas manquer ça! Daté de 1800-1600 avant « Gérard » (les initiés comprendront….) Pour les autres,  il s’agit d’un mot d’enfant d’Awen qui, interrogé par son père, alors qu’ils visitaient ensemble une chapelle en Bretagne, et alors que celui-ci lui demandait s’il connaissait quelques personnages présents dans La Chapelle, comme par exemple le monsieur sur La Croix, qui s’appelle Jé? Jé? Soudain  Awen a une « illumination » il s’écrie GERARD! Depuis, tout ce qui est daté avant JC est en fait avant….Gérard pour nous tous! Donc cette tombe des géants de 1800 avant Gérard est parfaitement conservée malgré son âge et dominée par une stèle de 4 mètres de haut qui précède le tombeau proprement dit. Photogénique!

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Nous retournons ensuite sur la côte en face des îles La Maddalena et  poursuivons jusqu’au Capo Testa à Santa Teresa di Gallura. C’est magnifique! L’eau est d’un bleu…..les rochers d’un rose….. on se croirait presque à Perros Guirec si les côtes juste en face n’étaient pas celles de Bonifacio. 

C’est vraiment un coin splendide. La Corse, si proche, y serait-elle pour quelque chose? Nous faisons une balade scabreuse et superbe parmi les rochers, balade qui relève plus de l’escalade que de la balade de santé. Mais on s’amuse. Dommage que la côte soit si bétonnée même si les constructions tentent de se fondre dans le paysage. Nous approchons tout doucement de Porto Torres d’où nous reprendrons le bateau dimanche. Nous y retrouverons un couple de costarmoricains d’Etables rencontrés tout à l’heure qui repartent eux aussi par ce bateau. 

Ce soir nous nous posons sur un parking de plage avec d’autres camping car à Isola Rossa que nous avons atteint par une longe route en tôle ondulée de plusieurs kilomètres alors qu’une belle route bitumée y conduisait aussi. Park4night n’a pas été de bon conseil ce soir.

 

14 Octobre

Premier arrêt pour un rocher étrange qui a vraiment une forme …… d’éléphant. Très photogénique!

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Il fait très beau encore aujourd’hui mais quel vent! La mer moutonne. 

Puis nous arrivons en vue de Castelsardo, et quelle vue! Accrochée sur son piton, dominée par son château, la ville a vraiment de la gueule! Nous partons dans les ruelles et montons jusqu’en haut, depuis le château la vue est spectaculaire. Nous coupons ensuite par les terres pour arriver à Alghero qui sera vraiment notre coup de cœur du jour, sinon du séjour. Des remparts et une vieille ville vraiment sympathique, une bonne bière en terrasse, la vie st belle! Nous avons un peu de mal à trouver un endroit isolé et sauvage ce soir sur cette côte très touristique. Nous nous arrêtons sur le parking en dur d’une plage. Ce n’est pas très bucolique mais ça devrait être calme. 

 

15 Octobre

En effet la nuit fut très calme. 

Pas un nuage à l’horizon ce matin encore. Je ne dirais pas qu’on en a marre de tout ce bleu, mais on y est habitués. 

Destination du matin la grotte de Neptune, avec un défi les 654 marches qui y conduisent….

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Il s’agit d’une des attractions touristiques majeures de la région qui ne se fait que si le temps le permet. On peut atteindre la grotte par bateau ou par un escalier. J’avoue que l’escalier « vertigineux » comme indiqué dans le guide m’effrayait un peu. Plus le coté vertigineux que les 654 marches en fait. Mais le bateau…bof! Aussi à l’arrivée sur site mon premier boulot a été d’aller voir comment il est cet escalier « vertigineux ». Je suis vite rassurée, il est long certes mais bien à l’abri derrière un muret qui coupe le contact avec le vide. On peut y aller. Et il faut faire vite, la prochaine visite est à 10h, et il reste 20 mn pour arriver en bas, on nous dit de nous presser. Alors on descend sans compter et on est en bas 10 mn plus tard. Après…… la visite c’est une visite de grotte. On peut les trouver un peu toutes pareilles néanmoins quand on rentre dans les différentes salles on est toujours émerveillés. Mais ensuite il faut les remonter ces 654 marches. Je gère l’effort et ça se fait très bien en fait. Le coin est vraiment très beau ici aussi. Nous prenons le temps d’explorer un peu les alentours et de nous balader jusqu’à la tour Bolo qui faisait partie du réseau de tours de guets chargées de repérer les pirates venus d’Afrique du Nord. La communication passait de tour en tour jusqu’à Alghero qui attendait les pillards avec les canons. 

Nous rencontrons un couple de vendéens, ils seront eux aussi sur le bateau dimanche…..décidément. 

Une petite plage est trop tentante, les couleurs du fond m’incitent à prendre masque et tuba, et je me promène parmi les dorades et les petits bars pendant un moment très agréable, pendant que BB…..surveille les affaires sagement sur la plagette. 

Ensuite petit détour par Porto Torres qui est presque sur notre route, afin de faire quelques emplettes, remplir les réservoirs de gasoil et d’eau, et repartir vers le Capo del Falcone tout au nord de la Sardaigne, face à l’Isola Asinara, qui comme son nom le laisse entendre, abrite une colonie d’ânes,  nains, albinos est sauvages (asinello) une centaine d’individus environ. Cette île fût habitée par des pêcheurs et quelques bergers. Ils furent tous expulsés et l’île accueillit des prisonniers et des malades en quarantaine. Le plus célèbre détenu fut Toto Riina chef de la mafia sicilienne qui ordonna l’assassinat du juge Falcone en 1992. Après la fermeture du pénitencier, l’île fut classée parc national.  

Nous nous installons au cap dans les rochers. Dommage que le bétonnage ait commencé ici aussi pour plaire à des riches qui ne sont là que quelques semaines dans l’année.

12 octobre 2021

Sardaigne suite

8 Octobre 

Depuis hier nous suivons le trajet d’une voie ferrée qu’on traverse à maintes reprises. Pas de stop, ni de clignotant, et encore moins de barrières …… pourtant la ligne semble entretenue, hum….on ne croise pas le train heureusement. Nous remontons en altitude et retrouvons la végétation. Les villages sont jolis accrochés à la pente. La route quant à elle tournicote ce ne sont que des virages les uns après les autres dans lesquels les motos s’en donne à cœur joie. Vision étonnante que ce village fantôme de Gairo Vecchio (le vieux Gairo) à flan de montagne dans un environnement superbe. Sa magnifique situation est d’ailleurs ce qui a causé sa perte : à la fin du XIXème siècle de violentes tempêtes entraînent des glissements de terrain et des coulées de boue. En 1951, une terrible inondation lui porte le coup fatal. Le vieux village est abandonné par ses habitants et reconstruit un peu plus loin. Nous descendons au niveau de la mer pour le repas de midi et sommes sur une très belle plage aux eaux turquoises.

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Puis nous retournons en montagne et retrouvons vite les 900 mètres d’altitude qui sera notre altitude moyenne  de croisière aujourd’hui. Les paysages montagneux sont splendides nous abordons le supramonte, région réputée de Sardaigne pour la beauté de ses montagnes. Tous les animaux de la création (enfin presque) cohabitent dans des pâtures où rien ne semble pousser. 

Nous arrivons à Dorgali  qui sera le départ d’une belle randonnée dans un profond canyon. À condition d’en trouver le départ. Aucune indication, si map.me ne nous avait pas aidé nous serions sans doute toujours en train de tourner. Mais nous avons trouvé et sommes en place pour démarrer la randonnée demain de bon matin. 

 

9 Octobre

Pleine journée de randonnée en montagne.

Ce matin vers le canyon Gorropu. 1h45 sur un bon chemin pas trop difficile. Sur place, après les explications du garde du site, le paiement du droit d’accès, nous pouvons pénétrer dans le canyon en suivant bien le fléchage et en escaladant les gros rochers. Pas d’eau dans le canyon, la rivière est souterraine, et même sous le niveau de la mer.

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Mais il arrive lors des fortes pluies d’hiver que l’eau, furieuse en principe, monte 3,5 mètres en surface cette fois. Pour l’instant c’est le calme et le silence total dans le canyon. On prend un grand plaisir à se glisser à l’intérieur dominés par les hautes murailles de pierre. C’est le plus profond canyon d’Europe, avec ses 500 mètres d’à pic. A sa partie la plus étroite il ne mesure de 0,50 mètre de large. Nous n’irons pas jusque là  c’est réservé aux grimpeurs chevronnés. Nous faisons le chemin inverse et retrouvons notre fourgon pour 13h. Le repas vite avalé, nous partons dans l’autre sens vers le site de Tiscali, site archéologique que nous dédaignerons, c’est le chemin d’approche qui nous intéresse, pas les vieilles pierres. Le chemin monte très fort dans sa première partie puis s’assagit et redescend à l’approche de l’arrivée. Nous poursuivons un peu sur un autre sentier à la recherche d’un point de vue figurant sur le routard mais qu’ils n’expliquent pas comment atteindre. Nous ferons finalement demi tour avant d’être trop loin. Et nous rentrons au fourgon. Nous avons fait un peu moins de 20 km mais en montagne…... Ce soir les jambes sont fatiguées et la douche s’impose. Heureusement nous sommes seuls et nous pouvons la prendre tout à notre aise……dehors. 

Demain après une 2ème nuit sur le même emplacement dans les montagnes nous retournerons sur la côte.

 

10 Octobre

Nous quittons nos montagnes inondées de soleil ce matin pour rejoindre la côte à Cala Gonone d’où il est possible, à condition de bien vouloir ouvrir largement son porte monnaie, de faire un tour en bateau à la découverte des plages paradisiaques et de la grotte non moins paradisiaque Bue Marino. Nous ne sommes pas décidés à payer 100 euros pour cette découverte mais néanmoins on prend les renseignements…..ça ne coute rien….. En fait aujourd’hui pas de départ des bateaux, la mer est trop mauvaise. C’est vrai qu’il y a un peu de clapot, ça suffit pour laisser les bateaux au port, donc pas de regrets. En arrivant sur Orosei nous passons au milieu du site des carrières de marbre. Énorme! Puis nous allons nous installer au calme sur le bord de l’eau pour notre repas dominical.

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Nous poursuivons par une balade dans la ville d’Orgossolo qui attire beaucoup de badauds venus, comme nous, découvrir les peintures murales qui jalonnent la ville et qui en font son succès. Très photogéniques ces peintures avec une revendication ou la marque d’un événement marquant. C’est aussi, enfin c’était, un repère de brigands, mais il y a longtemps qu’ils ont troqués leur fusil pour des pinceaux. 

La journée se termine dans le supramonte et nous trouvons notre halte parfaite au bord d’un lac. Il fait très beau mais le vent est frais, on  sort la polaire et les locaux on sortit l’anorak et les bonnets. 

 

11 Octobre

Nuit très calme comme d’hab. 

Nous avons prévu de visiter le musée d’un sculpteur local à Orani. Nous arrivons doucement car le musée n’ouvre qu’à 10h30. C’est drôle tous ces villages accrochées à la montagne avec toutes ces maisons d’un jaune très vif qui donne de la gaité. Le musée Constantino Nivola que nous avons pour nous seuls nous plait bien. Des œuvres modernes qui ont commencé leur parcours dans le slow room d’’Ollivetti à New York avant de conquérir l’Amérique. C’était un grand ami de Le Corbusier, et comme on aime beaucoup Le Corbusier, on a aimé son ami…

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Un peu d’autoroute pour changer  et avancer sur la carte. Et nous rejoignons la côte. La pause de midi se fait dans une pinède à la Caletta. Une compétition de Kite surf a lieu sur la plage et ils sont plusieurs dizaines à jouer avec le vent qui souffle fort aujourd’hui encore. Certains font des bonds impressionnants. A Porto Ottiollu nous faisons une longue balade sur le port. Pour finir nous allons jusqu’à Capo coda Cavallo (le nom nous inspire) pour nous poser ce soir. Sur la plage les herbiers de Possidonie se sont échoués en quantité impressionnante sur presque un mètre de hauteur.  

 

12 Octobre

Un peu de stress pour le prochain voyage en Égypte avec les gars. Zacchary n’ayant pas encore son passeport nous ne pouvions pas faire les demandes de visas. Enfin il a son passeport mais moi d’ici je n’arrive pas à faire la demande car il faut fournir des scans et des photos. C’est donc Manue qui s’y colle et avec succès! La demande est en cours. Espérons qu’ils arrivent avant notre départ mais ça devrait le faire. Ouf! Problème réglé. Restait l’achat des billets de train Le Caire-Assouan qu’il était impossible de faire sans le n° de passeport.  Je fais ce matin, voilà nouveau problème réglé, nous pouvons reprendre la route. Hier bb a cassé ses tongs, chez Décathlon à Olbia les tongs sont rangés jusque l’année prochaine, zut! Mais nous en trouvons une « magnifique » paire d’un vert…..presque fluo dans une boutique du bord de mer. Nous n’avons pas vraiment choisi la couleur, c’était la seule paire en 45…... Nous découvrons le Golfe d’Aranci, très beau. La côte est déserte en cette arrière saison. En face l’île de Tavola n’attire plus personne pour le pique nique :o). Nous arrivons dans ce coin de Sardaigne particulièrement apprécié de la jet set, la Costa Smeralda. Ils n’ont pas choisi le coin le plus moche bien sur, c’est très beau. Et hors saison c’est très supportable et même très agréable de déambuler, presque seuls dans les villages bling-bling. Dans les ports d’énormes bateaux attendent leurs riches propriétaires.

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Nous faisons une longue balade à porto Cervo avant de nous installer au plus près de la mer  aux alentours de Baia Sardinia sur un petit parking qu’il faut savoir dénicher. Park4night nous y aide et lorsqu’on y arrive au prix de quelques rayures sur la peinture c’est la bonne surprise. Une mini plage, juste de quoi mettre sa serviette et un paysage wahou!.

8 octobre 2021

Sardaigne côte ouest

5 Octobre

Quelques gouttes de pluie sont venues coller la poussière cette nuit, mais au matin c’est le retour du grand soleil avec une lumière plus belle, lavée des poussières. Le vent a levé la mer et de grosses vagues viennent rouler sur le plage où nous prenons le café ce matin à cala domestica. Le drapeau est rouge mais cela ne concerne personne puisqu’il n’y a personne sur la plage, la saison est terminée. Heureusement pour nous le bar est toujours ouvert et c’est avec une vue de rêve que nous dégustons notre « petit », tout petit café italien qu’on adore. Une seule gorgée mais qui imprime les papilles pour un long moment. 

En reprenant la route sur la Costa verde toujours sur la côte ouest, nous traversons des villages et des installations minières à l’abandon depuis moins de 25 ans pour certaines.

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Ça devait fourmiller de monde dans le coin il y une génération, mais maintenant c’est un peu pathétique. Capo Pecora s’avance dans la mer mais ne mérite pas plus qu’une petite visite. Par contre les dunes de Piscinas que l’on atteint par une route puis une piste poussiéreuse mérite le détour. Là aussi des installations de lavage de minerai sont à l’abandon mais les dunes sont belles, hautes et immaculées. Pour en repartir nous changeons de piste et là ça devient carrément du tout terrain. Quand nous avions acheté le fourgon nous étions tenté par un 4X4 que nous n’avons pas trouvé et pour lequel de toutes façons nous n’avions pas le budget. On n’a pas le 4X4 mais on fait comme si…… on se lance sur des chemins où les ornières, les gués à traverser, les pentes qui paraissent vertigineuses, sont franchis presque aisément par notre courageux fourgon que nous n’épargnons pas. 

Un détour par le village minier abandonné de Montevecchio puis nous faison demi tour pour reprendre la route côtière qui nous amène pour la pause de ce soir presque au Capo Frasca. C’est l’arrêt idéal, à 2 mètres de la cote sauvage le regard vers le large bercés par le vent, nous sommes vraiment bien ce soir. 

 

6 Octobre

Quel est ce bruit ce matin sur le fourgon? Ploc, ploc, ploc. A mieux y regarder de l’eau tombe du ciel! Mais qu’est ce que ça peut bien être? Ah mais oui c’est la pluie. On avait oublié que ça existait! Le ciel est chargé. Un coup d’œil à la météo nous laisse espérer que cela ne durera pas. Et en effet bien que la journée ait été moyenne le beau temps a dominé. 

Nous traversons le Ponte di Marceddi, immense passage au dessus des marais. Mais à Arboréa, qui portait anciennement le nom de Mussolini, le dictateur a fait assécher les marais et construire des routes rectilignes qui se croisent à angle droit. Étrange. 

Nous arrivons ensuite dans la région d’Oristano qui au XIVème siècle se trouva à l’avant garde de la lutte contre la domination aragonaise grâce à une femme de poigne Eléonora d’Arboréa, sorte de Jeanne d’Arc Sarde qui fut également une femme politique avant-gardiste qui promulgua la Carta de Logu, un code de presque 200 lois qui constitue la première charte civique jamais écrite!

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Bravo madame d’avoir pensé à écrire qu’on pouvait faire appel d’une décision qu’on trouvait injuste, qu’on ne pouvait pas déshériter ses enfants sans raison valable, et surtout l’obligation de vérifier scrupuleusement le caractère volontaire ou accidentel d’un crime, mais aussi pour les femmes la communauté de biens acquis dans le mariage et le droit de divorcer ou de refuser un mariage forcé. Certains à l’heure actuelle n’en sont pas encore là! Hélas. 

A Cabras nous essayons d’acheter la spécialité locale, la bottarga, œufs de mulets séchés et paraît-il la meilleure spécialité culinaire de la région. Nous avons un peu de mal à trouver un fabriquant mais on trouve. Mais quand le prix s’affiche…..nous renonçons. Ils confondent sans doute les mulets, poissons ordinaires qui aiment a se prélasser dans les ports parmi les nappes de pétrole, et l’esturgeon (180 euros le kg……).

Il faut être honnête les paysages que nous traversons aujourd’hui, sont…..comment faire simple…..moches, voilà c’est dit. De plus nous arrivons dans une zone qui a subit un gigantesque incendie en juillet dernier, lequel a réduit en cendre plus de 20 000 hectares de terre. Nous roulons pendant des kilomètres et des kilomètres dans un paysage noircit par les flammes où les oliviers centenaires pour certains et même millénaire pour l’un d’entre eux,  sont morts sur le bûcher et les raisins dans les vignes sont confis. Pathétique!

Heureusement pour finir la journée nous arrivons à Bosa. Très belle petite ville toute en couleur à flan de colline dominée par son château et traversée par le fleuve Témo. D’un coté du fleuve les anciennes tanneries de l’autre les belles maisons qui, bien placées par rapport aux vents dominants, n’étaient ainsi  pas dérangées par les odeurs nauséabondes des tanneries. 

Nous avons décidé de nous détacher un peu des conseils du guide du routard qui n’a de commentaires élogieux que pour les églises, les sites archéologiques et autres châteaux en ruines. Préférant la nature nous allons suivre nos aspirations personnelles et nous rentrons dans les terres pour nous stationner dans à San Leonardo, un peu en altitude. Il fait plus frais ce soir. 

 

7 Octobre

Le ciel est chargé encore aujourd’hui mais nous n’aurons pas de pluie. 

Nous allons prendre la route qui traverse l’île pour rejoindre plus tard la côte est.

En attendant sur le chemin nous traversons quelques endroits qui méritent notre attention. Tout d’abord Santu Lussurgiu, petit village construit dans le cratère d’un volcan, éteint heureusement. C’est là qu’a pris naissance le feu qui a ravagé la région en juillet. La faute paraît-il au sirocco, bien aidé à n’en pas douter,  par une action humaine volontaire ou non. Une tradition équestre perdure dans ce village depuis longtemps. En février pendant le carnaval une course a lieu dans les ruelles. Des équipes de 2 cavaliers se tenant par l'épaule s’affrontent à d’autres paires. C’est l’occasion de montrer la valeur de ses chevaux qui pour certains seront repérés là par des acheteurs qui les amèneront ensuite à Sienne pour la grande et dangereuse course à l’intérieur de la cité. Plus loin un lointain cousin d’Obelix a voulu montrer que la Sardaigne pouvait aussi aligner quelques pierres dressées. L’élève est loin de la performance bretonne du maître. Nous nous baladons un moment à la recherche de ces « alignements »,

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plus intéressés par les très beaux chênes lièges que par les quelques pierres que nous finissons par dénicher. Nous voici à Tonara réputé pour ses nougats, BB craque et nous repartons avec un bon échantillon de la production locale.  Nous nous élevons et passons même un col à 1040 mètres, le plus haut de Sardaigne. Le village d’Artizo que nous traversons ensuite offre 2 singularités. Primo du temps de la domination aragonaise il était auto géré par ses habitants. Secondo, il faisait autrefois commerce de neige. Les habitants ramassaient la neige en hiver pour la vendre en été à prix d’or. Elle était emballée dans des caisses entourées de paille et acheminée aux 4 coins e l’île et parfois même en bateau jusqu’en Afrique du Nord via Malte. 

Nous traversons le « poumon de la Sardaigne ». La forêt est dense composée principalement de chênes de toutes sortes,  lièges, verts, pédonculés, rouvres…... Puis en redescendant la végétation laisse peu à peu place à la culture et l’élevage et le jaune redevient la couleur dominante. 

La route est tortueuse mais on bon état et nous voilà ce soir au bord du Lago del Flumendosa, lac de barrage souffrant cruellement du manque d’eau comme ses confrères. 

La 4G n’est pas toujours présente il est parfois difficile d’avoir le réseau suffisant. En Albanie pays en apparence  moins développé, nous n’avions jamais aucune zone blanche…..

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4 octobre 2021

SARDAIGNE

Tout s’est bien passé cette fois. Nous sommes à bord et quittons Naples à l’heure prévue sous les yeux du Vésuve qui est très sage. Mais quelle misère, le bateau est quasiment vide. Et pourtant le bateau d’hier, que nous devions prendre, a été annulé et reporté sur celui d’aujourd’hui…..

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2 Octobre

Très bonne nuit à bord. Au réveil les côtes Sardes sont en vue et à 9h nous sommes débarqués. 

La matinée est consacrée à la visite de Cagliari. Quartier sympa dans la ville haute, des ruelles des beaux bâtiments, un quartier street art. Nous quittons la ville pour aller déjeuner sur un parking de plage sale mais à l’ombre. Nous montons ensuite vers le nord jusqu’à San Sperate où le guide propose d’aller voir un endroit étrange où un artiste Pinuccio  Sciola,  a eu l’idée de faire « chanter » les pierres. Il a découpé les blocs de pierre en fines tranches qui sont mobiles et qui vibrent. Amusant.

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Nous redescendons ensuite sur Cagliari par les zones, industrielles, chimiques, raffineries et autres stations d’épuration. Moche! Pour l’instant la Sardaigne c’est moche, ce sont les mots de BB mais je suis bien d’accord avec lui. Pourtant nous savons que cette impression ne durera pas, heureusement. Nous laissons définitivement Cagliari et sa banlieue pour aller nous installer ce soir sur un parking de plage à 2 pas de l’eau. On va être bien.

 

3 Octobre

Le projet ce matin est de prendre la route côtière qui passe par le capo Spartivento tout au sud de l’île. Mais alors que nous allons prendre à gauche vers Chia pour attaquer la petite route, celle-ci est barrée par une course à pied. Nous continuons donc sur la  « grande » route sur plus de 20 km afin de trouver le bout de la petite route et la prendre dans l’autre sens. En début de matinée les paysages n’étaient pas très sympathiques, par contre depuis que nous sommes sur la côte nous avons enfin touché le « beau ». Les fonds sont d’un bleu…..lagon,

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des tours aragonaises balisent le pointes, de petites plages jalonnent le parcours. Nous ne résistons pas longtemps.L’une d’elle nous semble descendre en pente douce, ce qu’il faut pour BB, alors en 5mn nous voilà à goûter les plaisirs de la baignade. L’eau est fraîche mais sans plus (elle n’est jamais aussi chaude en bzh), translucide, et peuplées de petits crabes qui viennent nous « goûter » les orteils ce que j’apprécie moyennement. Midi nous regagnons le fourgon pour aller trouver un stationnement pour notre repas dominical. Le vent se lève, nous avons sorti tables et chaises, nous déjeunons à l’ombre du fourgon à 3 mètres de la mer. De retour à Chia nous faisons demi tour par la même petite route côtière pour continuer notre découverte de l’île. Ce soir nous sommes dans une pinède à Sant’Antioco une presqu’île que l’on atteint par une longue digue dans la lagune.

 

4 Octobre

Qu’est ce qu’il a fait chaud cette nuit!

Nous sommes montés tout au nord de l’île Sant Antioco pour aller prendre le traversier pour l’île de San Pietro.

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1/2h de traversée, et nous voilà arrivés à Carloforte. La ville est plaisante, toute en mignonnes petites ruelles que nous arpentons avant de nous installer au restaurant afin de goûter la spécialité locale qui est la thon à la carloforte. Le problème avec la cuisine italienne c’est qu’on est toujours un peu déçu. Ce n’est pas très raffiné et ils arrivent toujours à  imposer des nouilles à tous les menus. Donc en entrée des nouilles…..et ensuite le thon à la tomate. Celui de BB est correct mais le mien est cru à l’intérieur. Je ne pourrais pas manger ça! Il retourne donc en cuisson avec les excuses du patron qui pour se faire pardonner nous offre un digestif à base de myrtille. Nous reprenons le bateau après cette escapade  islaise bien agréable. Nous sommes de retour sur San Antioco que nous quittons par la digue par laquelle nous sommes arrivés hier. Nous nous dirigeons maintenant sur Carbonia, ville minière comme son nom l’indique. Ville créée par Mussolini qui n’a pas pris la truelle pour la construction de la ville mais a fait installer sa statue au centre de la place. La statue a été remplacée depuis…..  La ville a donc été créée de toute pièce pour exploiter le charbon (entre autres) et redonner sa grandeur à l’Italie. Le charbon n’étant pas d’une grande qualité l’exploitation a été arrêtée. Nous continuons sur Iglesias qui n’est pas la patrie de Rullio mais une ville truffée d’églises et a été nommée ainsi sous la domination espagnole. La journée se termine. Nous trouvons un coin en bord de mer pour nous arrêter. L’endroit n’est pas secret, et presque une dizaine de CC stationnent avec nous….Pas d’intimité ce soir donc. Mais le vent souffle il n’y aura pas de moustiques, du moins on l’espère….

1 octobre 2021

Traversée de l’Italie jusque Naples en attendant départ pour la Sardaigne

29 Septembre

On croyait avoir fait le plus dur hier avec le QR code mais ce n’était que le début….

Nous voilà donc avec l’allemand à attendre l’autorisation d’avancer vers l’embarquement. La police arrive tous gyrophares allumés, se place devant nous et nous voilà partis en convoi pour on se sait où. Je ne me souviens pas de tous les contrôles qu’on a eu tellement yen a eu, mais on a suivi la voiture avec le gyrophare au moins 3 fois pour aller d’un endroit à un autre et dans chaque nouvel endroit il fallait montrer son passeport et le papier qui avait été établi au contrôle précédent, et de papier en papier nous sommes arrivés jusqu’à un tunnel où les camions ont été scannés, puis aux chiens mais qui sont restés à la niche, avec chaque fois contrôle des passeports, puis à la fouille du fourgon, puis…..je sais plus. On a attendu dans différents endroits, et puis soudain ah le bateau, le voilà, ce n’est pas celui pour lequel on a réservé, ni la même compagnie, mais avec tous les contrôles qu’on a eu ils se seraient bien aperçu que nous n’étions pas sur la liste des passagers, alors on s’apprête à monter, ah mais pardon on allait trop vite, il faut encore montrer ses passeports et le papier donné précédemment. Ah enfin on est en face du pont. Mais stop, passeports, ah ben oui ça faisait bien 20 mètres qu’on les avait pas montrés et ah enfin les QR codes, ils auront servis. Et…….on monte…….et on a notre cabine…..

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et enfin une douche qu’on attend depuis 3 jours , longue, longue, longue sans rationnement d’eau. Que c’est bon! Après toutes ces émotions dans une seule journée on a bien mérité un petit verre de blanc bien frais. Repas pique nique dans la cabine et au lit. Il est 23h les moteurs sont en route, on part.

Alors pour résumer on n’est pas partis avec la compagnie prévue, on est partis une heure plus tard, et néanmoins on est arrivés une heure plus tôt! Ne cherchons pas à comprendre, mais quand on a émergé de notre nuit nous sommes à quai! A Bari! Contents d’avoir retrouvé le sol européen où on l’espère les formalités seront plus simples. Bon il faut bien montrer encore  son passeport et passer à la douane mais c’est soft par rapport à hier en Albanie. Ils veulent entrer dans l’Europe, mais ils ne sont pas prêts mais alors pas du tout. 

On nous a quand même demandé 2 fois les passeports et si on ramenait des cigarettes et si oui combien. J’ai un peu menti (effrontément à dit BB), ils sont montés dans le fourgon mais n’ont pas fouillé.  Allez route vers Naples. Petit arrêt chez LIDL quand même faire le plein de courses connues, petit café, et autoroute jusqu’à Salerne. On va au port se renseigner sur le bateau pour la Sardaigne car tout n’est pas clair là non plus. Le bateau que nous avions réservé initialement a été annulé. Le Covid n’aide pas à remplir les navires…..et nous avons été reporté sur un bateau le lendemain du jour prévu (soit après-demain à la place de demain) avec un départ de Naples au lieu de Salerne. Et voilà que dans la journée on reçoit un sms nous disant de ne pas oublier de prendre le bateau demain depuis Salerne. Hum…. Renseignements pris au port de Salerne,  il ne semble pas y avoir de doute nous partons après demain de Naples. A suivre là aussi.

Puis nous allons nous installer à Cava de Tirenni sur un parking que nous connaissons pour l’avoir fréquenté il y a 2 ans lors de notre périple Italien. Demain au programme un petit tour dans Naples que nous n’avions pas eu le temps de finir la dernière fois. 

 

30 Septembre

On fait tout comme on l’avait prévu.

Train pour Naples, on sait comment faire, arrêt Gare Centrale Garibaldi on la connaît, et aller retrouver notre petit resto où on s’était régalés d’ antipasti «maisons » il y 2 ans. Le Monsieur dit qu’il nous reconnaît mais on le soupçonne d’être un peu « exagérateur » comme quand il nous dit que tout est fait par lui y compris le vin……. Ok pour les légumes confits, éventuellement le fromage, mais quand même le saucisson, on doute et le vin encore plus. Toujours est-il qu’il nous prépare une assiette gigantesque de tout « ce qu’il a fait lui même » :o) et ça commence par des pizzas et du pain fourré au lard, et ensuite, viande, légumes confits, un fromage frais complet, de la mozzarella di buffada fumée et nature du saucisson etc……le tout accompagné d’un verre de vin « maison » et d’un café maison aussi sans doute. En tout cas on se régale comme la dernière fois. C’est vraiment une adresse pas chère et qui mérite d’être connue, mais pas trop car il y a juste 3 tables de 2 personnes dans la petite boutique dont la destination est avant tout de vendre à emporter. Ensuite, le ventre plein notre prochaine destination est le métro de Naples dont certaines stations sont des œuvres d’art et que nous n’avions pas eu le temps de faire la dernière fois. Un peu compliqué de s’y retrouver dans cette immense gare où tout se côtoie, les grandes lignes, les lignes régionales, et le métro. Comme à Paris en fait, mais à Paris on sait comment ça fonctionne. On y arrive toujours et nous voilà sur le quai de la ligne 1. Il y a 2 lignes et une troisième en construction. Nous c’est la ligne 1 qui nous intéresse et particulièrement les stations Universita et Tolédo. 

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C’est vrai qu’elles méritent le détour, Universita et ses couloirs en hologrammes et surtout Tolédo et son Escalator qui nous sort des abysses. Très  photogéniques l’une et l’autre. 

Il est temps de rentrer à Cava de Tirenni. Notre épisode napolitain est maintenant complet. Demain après-midi nous embarquons pour la Sardaigne.

 

1er Octobre

Matinée intendance, grand ménage aprè s un mois il faut bien!

Un long coup de téléphone à Solène, après celui d’hier à Manue ca fait du bien.

Après le repas nous quittons Cava pour rejoindre le port de Naples.

Nous sommes un peu en avance, on ne sait pas trop où aller. Un monsieur nous a dit d’attendre ici, alors on attend.

 

28 septembre 2021

Fin du voyage Albanie/Monténégrin

26 septembre suite

Le restaurant était ouvert pour notre plus grand bonheur! Quelle vue depuis notre table!

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Nous goûtons aux poissons du lac…. On les prend fumés, ce n’est pas mauvais bien que très salé, et le fumé masque le goût éventuel de vase. Avec ça une salade et un plat de différentes viandes grillées. Mais il faut bien laisser notre petit coin de paradis et nous nous dirigeons vers la frontière albanaise. 3/4d’h sont nécessaires pour passer le contrôle et encore coté Monténégrin il n’y a pas de poste frontière, uniquement coté albanais, mais nous voilà de retour. Nous allons nous installer sur la lagune de Patok et ses jolis petits bungalows lacustres. La place ne manque pas. D’immenses parkings au bord de l’eau tout au long de la lagune nous font hésiter sur lequel choisir. Au hasard nous en choisissons un, de toutes façon il n’y a personne nulle part. On sort la table et les chaises et lorsque la nuit tombe voilà un camping allemand qui arrive et s’arrête à 2 mètres derrière nous. Franchement il y 2 sortes de camping caristes. Les fourgons qui cherchent la solitude et les camping car qui sont une race grégaire et ont toujours besoin de compagnons. On ne comprend pas pourquoi il est venu se caler juste derrière nous et on a bien envie de partir plus loin. Mais tant pis, on supporte, peut être n’aurions pas dû……

 

27 septembre 

Les Albanais sont vraiment accueillants. Sans doute pour saluer notre retour, on ne voit pas d’autre explication…..il font péter  un feu d’artifice à quelques mètres du fourgon alors qu’on vient juste de s’endormir. Ça réveille! Des fusée de toutes les couleurs éclairent le fourgon. Heureusement ça ne dure pas très longtemps, et ensuite….calme plat. C’est et ça restera un mystère!

Aujourd’hui le programme est la visite de Tirana. La visite des capitales est toujours une épreuve mais on a décidé de s’y plier. L’arrivée jusqu’au centre est laborieuse, les embouteillages sont denses dès 10 km avant le centre et la conduite albanaise est pour le moins spéciale….arrêts intempestifs sur les voies de circulation, démarrage sans s’occuper de celui qui arrive, clignotant en option, feux stop idem, et le clou ce sont les ronds point où tout le monde s’agglutine fermant toutes les options…. Le bordel  en somme! Conduite à tenir, avancer sans regarder ce qui se passe, nous prenons la décision de le faire à la mode albanaise, ça passe juste parfois mais ça marche.  Petit à petit nous avançons, il reste à trouver un parking et non couvert. Ça nous prend un peu de temps mais nous trouvons finalement un parking payant et gardé à environ 1,5 km du centre. Un café en face du parking nous remet de bonne humeur et nous partons à l’assaut de Tirana. Heureusement toutes les « attractions » sont rassemblées autour de la place centrale où trône la statue équestre de Skanderbeg seigneur albanais du XVè siècle considéré comme le héros national albanais pour sa résistance à l’empire ottoman. Le guide dit : «  cette statue en bronze de 11m de hauteur fut inaugurée en 1968 pour célébrer le 500ème anniversaire de la mort de Skanderbeg. Aujourd’hui la statue de Skanderbeg à la silhouette volontaire, le drapeau albanais qui l’avoisine, la mosquée, la tour de l’horloge et les montagnes qui occupent l’horizon constituent sans nul doute la plus belle carte postale de la ville ».

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Voilà tout est dit mais de notre point de vue la carte postale n’est pas si belle que ça avec les immeubles modernes en construction qui viennent polluer la vue et qui peu à peu vont prendre toute la place. Pourquoi, pour qui  autant de buildings aux formes futuristes on peut se le demander. Néanmoins le centre semi-piétonnier est agréable à parcourir un peu éloigné de la turbulence de la circulation. Parmi tout ça trône un bunker, vestige de la période communiste avec à l’intérieur d’innombrables photos d’opprimés du régime.  Les transports publics méritent eux aussi quelques mots. Il s’agit de bus de toutes couleurs et de toutes origines qui viennent finir leurs jours en Albanie. Cet après-midi nous en croisons un qui affiche fièrement le bandeau roulant et animé de sa destination : « Mantes la Jolie ». :o).

En  début d’après-midi nous estimons avoir vu l’essentiel et retournons chercher le fourgon pour nous échapper au plus vite de toute cette agitation. Ce n’est pas si simple. Il faut avancer au pas encore pour sortir du centre et ensuite alors que nous avons choisi de nous poser sur la plage au nord de Durres d’où nous prendrons le bateau du retour vers l’Italie demain, il nous faut trouver un commerce où acheter de l’eau, on est à sec. Et là on passe un certain temps  à tourner, virer, revenir. Bref, on à nos bouteilles d’eau et on va s’installer sur la plage comme prévu et comme le premier jour de notre arrivée  …..au milieu des déchets comme toujours en Albanie. 

 

28 Septembre

Eh bien voilà comme on le disait hier la circulation en ville est vraiment un sport et une attention de chaque instant. Ce matin nous nous dirigeons vers Durres notre port de départ pour ce soir. Et alors que nous sommes sur un rond point pour sortir à la première sortie, une voiture venant d’on ne sait où veut sortir avant nous et nous serre de très près sur notre coté gauche. Pour y échapper BB serre à son tour vers la droite et là……craaaaaac!

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Ah… mais c’est qu’il y a  une voiture stationnée sur le rond point, voiture  que BB n’a pas imaginé trouver quand il a serré à droite. Une voiture de fonction Vodaphone. Pour faire un peu d’humour moi j’ai pris une carte SIM Vodafone au début de notre périple Albanais, BB a pris une voiture Vodafone à la fin.  Bref, le conducteur de la Vodafone, passé le moment de surprise est très gentil. Il nous propose soit d’appeler la police, soit d’aller au garage et de faire estimer les réparations et de payer. On appelle la police. Qui arrive quasiment immédiatement. Le policier est très gentil aussi et désolé pour nous, mais il faut appliquer la procédure. C’est normal d’ailleurs. Il remplit pour nous tous les papiers, fait souffler les conducteurs dans l’ethylotest, il est 10h du matin nous ne sommes pas inquiets :o), faire des photocopies de tous nos papiers, faire un dessin, approuver le dessin etc….Tout ça prend un certain temps et tout se passe dans la bonne humeur. Les dégâts ne sont pas très importants. Une aile abîmée pour eux, le bas de la carrosserie plié et la protection de bas de caisse arrachée pour nous. Tout est fait en anglais bien sur mais en s’assurant que nous sommes d’accord sur tout. Finalement nous payons simplement 24 euros au policier pour son intervention. Il propose d’aller au poste pour faire un reçu de la somme qu’il a encaissé. Bah! Pas la peine, nous lui assurons avoir confiance et il est content de l’entendre. Il apprécie aussi le compliment que nous faisons en nous quittant au conducteur de la voiture et au policier par la même occasion, sur la gentillesse des Albanais. Ce sont eux qui s’excusent à la fin du contretemps de cet accident, et on se serre la main bons amis. 

Voilà, nous pouvons nous stationner, il nous restait un km à faire avant le port…..

Nous allons faire un tour en ville dans les commerces, et nous revenons au fourgon pour le repas. 

On a trainé tout l’après midi pour nous diriger vers le port vers 17h. Et alors là…..le grand n’importe quoi a commencé. Nous embarquerons avec la compagnie GNV que nous connaissons pour l’avoir déjà utilisée pour aller en Sicile et pour laquelle nous avions un bon ressenti. Mais voilà, alors que nous avons la double vaccination il nous faut nous enregistrer sur un site albanais remplir une quantité de pages, d’où on vient ou on va, notre pédigrée complet, recevoir un e-mail de confirmation pour pouvoir continuer l’enregistrement. Un allemand a coté de nous est dans le même pétrin alors que tous les Albanais non vaccinés passent sans problème. La tension monte coté allemand et coté français. Mais après une bonne heure d’essais infructueux sans l’aide aucune de la compagnie, nous avons enfin réussi a obtenir notre QR code. Ça semble être le Cesame, en tout cas ça nous autorise de la part de la compagnie à nous mettre dans la file d’attente. Nous devrions pouvoir rentrer en Europe…….

A suivre.

26 septembre 2021

Fin MONTENEGRO

 

24 Septembre

La fin de notre voyage Monténégrin approche et nous nous dirigeons ce matin vers l’un des points remarquables (encore un) du pays, le lac Skadar. Au passage un monastère nous permet de faire le plein d’eau.

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Nous savons maintenant que dans chaque monastère il y a un point d’eau, c’est pratique. A peine arrivés à Virpazar  nous sommes sollicités par des rabatteurs pour nous proposer des tours en bateau sur le lac. Nous prenons les renseignements auprès d’un premier rabatteur, pour nous donner une idée des tours proposés. Nous glanons les renseignements auprès d’autres prestataires qui proposent tous la même chose, et nous faisons affaire avec Anna qui nous parait sympathique et nous accorde un petit rabais de 10 euros. Rendez-vous est pris pour demain 9 heures pour un tour de 3 heures. Vite nous quittons l’agitation de Virpazar après avoir fait quelques courses. Nous prenons une toute petite route sur 25 km pour nous rendre au point où l’on peut voir l’image phare du Monténégro, un méandre de la rivière Crnojevica (à vos souhaits) en forme de fer à cheval.  Superbe! Quelle vue! Tout au long de la route les points de vue sur le lac en contrebas sont saisissants. Nous bouclons le tour du lac par les environs de Podgorica et ses vignobles. Nous avons gouté le vin du Monténégro qui est très honorable et nous en ramènerons quelques bouteilles à savourer en Bretagne avec en tête tous ces paysages que nous apprécions tant en ce moment. Ce soir nous sommes de nouveau aux alentours de Virpazar au bord de la rivière seuls au bout d’un chemin de terre. Nous serons prêts demain à 9h pour naviguer sur ce lac que nous avons admiré de haut aujourd’hui.  

 

25 septembre

Calme plat cette nuit, même pas un moustique pour troubler notre quiétude, pourtant l’endroit y était propice.

A 9h nous embarquons pour une croisière de 3 heures sur le superbe lac Skadar. Notre « capitaine », un peu taciturne au début, se déride peu à peu et nous donne des explications sur la faune, la flore nous faisant même goûter aux fruits d’une plante aquatique au goût étonnant de châtaigne crue, ou bien confectionnant pour moi un collier avec une fleur de nénuphar. Pas un nuage dans le ciel et la lumière est très belle en ce début de journée. Les reflets sont limpides. Une multitude de poules d’eau de cormorans et de hérons vivent leur vie, pêchent, broutent, nagent….. Une partie du lac est colonisé par les nénuphars et nous nous frayons un passage au milieu d’eux. Nous faisons un arrêt dans un petit monastère où bb est une nouvelle fois obligé d’enfiler une robe pour lui cacher le bas des jambes, j’adore :o).

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J’y suis contrainte également mais pour moi c’est moins incongru. Après ces moments de « recueillement » nous reprenons la navigation. Le niveau du lac est très bas en ce moment, il sera presque 3 mètres plus haut cet hiver. Nous savourons notre chance de pouvoir voir de si beaux endroits. 

Pour midi passé nous voilà de retour, des souvenirs plein la tête. Nous quittons Virpazar pour monter dans la montagne trouver un endroit plus agréable pour le déjeuner. On le trouve dans un petit village, à l’ombre entre…..les poubelles et un bateau à l’abandon. Pas très bucolique mais nous sommes au frais et nous ne resterons que le temps du repas. Nous poursuivons la route complètement défoncée qui longe le lac sur sa partie sud. Jolis coups d’œil encore. L’Albanie n’est plus très loin mais nous voulons passer une dernière soirée au Monténégro et profiter encore des rivages du lac. Aussi nous descendons sur les rives dans le village de Ckla. Le petit port sera notre havre. Des pêcheurs sortent des poissons, sans doute des carpes berk, gros comme le bras. 

 

26 Septembre

C’est la fin de notre voyage Monténégrin qui nous laissera un très bon souvenir. On en faisait la rétrospective hier soir tous les 2 et on se disait qu’il entrait dans le top 5 de nos pays préférés, et pourtant des pays…..on en fait. 

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Ce matin, nous n’arrivons pas à quitter notre petit port. On s’accorde encore une matinée au Monténégro. Une matinée de farniente. L’effort de la matinée sera la montée jusqu’au « village » de Ckla accompagnés d’une jeune chienne fofolle. Le tour est vite fait 10 maisons tout au plus, un seul être vivant qui fait l’effort de nous parler mais la conversation s’arrête bien vite faute de langue commune. Ici, loin de tout l’anglais n’a pas cours. Chose étrange et décalée, dans cède coin de bout du monde, sur le petit port, il y a un restaurant. Il était ouvert hier soir mais nous avons préféré passer la soirée « chez nous ». On tentera de voir s’il est ouvert à midi. Et puis cet après-midi, c’est décidé, nous retournons en Albanie.

23 septembre 2021

Baie de Kotor

 

21 Septembre

Nous sommes réveillés ce matin par les troupeaux qui regagnent leurs pâturages. Bucolique à souhait. Le petit déjeuner pris au soleil sur la table qui surplombe le lac est  un moment de plaisir pour les yeux. Le chien de berger ne nous quitte pas et manifeste si quelqu’un ose s’approcher. Mais il faut bien laisser ce petit coin de paradis pour aller vers un autre paradis qui est le monastère d’Ostrog. Haut lieu religieux, ce monastère est un lieu unique. Sa silhouette blanche encastrée dans la roche s’aperçoit de loin et la route qui y mène est difficile.

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Les épingles à cheveux sont si serrées que le fourgon doit s’y reprendre à 2 fois pour passer certaines d’entre elles. Le monastère renferme la dépouille sacrée de Saint Basile, faiseur de miracles qui attire les fidèles de toutes confessions. Un miracle est toujours bon à prendre d’où qu’il vienne n’est ce pas. Et nous voilà coincés dans une toute petite pièce où repose le saint dans son cercueil, surveillé de près par un pope, qui, nous entendant parler, se met à nous parler dans un français avec un fort accent mais sans faute. Et pendant ce temps les fidèles défilent devant Saint Basile et lui claque un gros baiser sur ce qu’il reste de lui…..les uns derrière les autres. Très fier de parler en français le pope engage la conversation, il  nous interroge sur notre religion

  • Êtes vous catholiques?
  • …..oui (du bout des lèvres, mais c’est la vérité)
  • Grâce à Dieu. Et vous habitez où en France?
  • En Bretagne.
  • Ah Bretagne, il y beaucoup de catholiques là bas
  • Oui pas mal. 
  • Grâce à Dieu. Et des muslims yen a pas beaucoup.
  • Non pas tellement….. (non, non il n’ajoute pas Grâce à Dieu…)
  • Vous pouvez embrasser Saint Basile.
  • Euh, non sans façon, on passe notre tour, aurevoir, bonne journée. (Ça va pas non!)

Il va falloir qu’on se renseigne sur l’évolution du Covid au Monténégro. A les voir se précipiter pour embrasser tout un tas d’images dés qu’ils mettent les pieds dans une église, et même si possible, baiser la main du pope, qu’on sait pas ce qu’il a fait de ses mains avant….. et à voir la façon dont ils (ne) portent (pas) le masque, ça m’étonnerait que l’épidémie régresse. Quant à la vaccination il y a des campagnes d’affichage plutôt discrètes pour en faire la promotion.  A suivre. 

La visite du monastère faite, le plein d’eau (pas bénite tout de même mais propriété du monastère) fait nous redescendons sur Niksic. Il est midi, c’est peut être l’occasion de goûter à la gastronomie Monténégrine. Nous faisons halte dans un resto très sympa, et nous commandons 2 assiettes Monténégrines. Le serveur écarquille les yeux, no it’s to big! Ok alors une, avec des ribs alors et une bouteille de vin local. Le tout est très bon et très copieux. Nous n’arriverons  à finir ni les plats ni la bouteille évidemment dont le reste sera notre apéritif ce soir. Ensuite, nous gagnons la côte Adriatique pour arriver dans la partie la plus touristique du Monténégro. La baie de Kotor. 

Nous partons d’abord vers la gauche jusqu’à Herceg Novi toute proche de la frontière Croate. Ambiance bien différente. Le nuage qui a « béni » notre arrivée s’en est allé et le soleil donne à plein. On avait oublié cette chaleur ces derniers jours. Peu de touristes, c’est la fin de saison mais l’ambiance y est. Plus difficile ce soir pour trouver un coin isolé. D’ailleurs c’est mission impossible.Nous nous rabattons sur un parking sur le port à quelques mètres de l’eau. Espérons que la nuit soit calme malgré tout. C’est tout ce qu’on demande pour ce soir.

 

22 Septembre.

Pas un bruit de toute la nuit malgré l’emplacement…..urbain.

Nous commençons le tour de la très grande, très belle et très touristique  baie de Kotor. En cette saison heureusement les touristes sont peu nombreux et nous pouvons aller à notre guise où bon nous semble. Et même lorsque on se retrouve avec le fourgon sur le tout petit bout de route qui suis la mer au plus près à Perast sans possibilité de croiser, personne ne ronchonne, au contraire chacun fait des effort pour que ça passe. Néanmoins nous nous posons dés que nous trouvons une place et partons à pieds visiter la jolie ville de Perast. Ruelles et vieux palais sans compter les nombreuses églises, la balade est agréable. Nous prenons un bateau taxi pour nous rendre sur la minuscule île où il y juste la place pour l’église Notre Dame du Récif. Deux marins (qui avaient du abuser du «ratafia ») ont vu, en 1452, l’apparition d’une icône de la Vierge juste à cet emplacement, et elle aurait miraculeusement guéri l’un d’eux….. Dés ce jour, les habitants s’engagèrent dans la consolidation du récif et l’érection d’une première chapelle dédiée à la Vierge. Des générations de marins remblayèrent l’écueil avec des pierres et des carcasses de bateaux. Les fidèles de Perast participèrent à la consolidation, et après avoir assassiné en pleine liturgie l’abbé Pasquali, nommé par Kotor la rivale, ils décidèrent d’agrandir La Chapelle en signe de repentance….

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La 2ème île sur laquelle on ne débarque pas, accueille l’abbaye bénédictine  saint Georges. Dans le petit cimetière encadré de haut mur et cerné par des cyprès reposent le frère Frane et sa bien-aimée Katia, les Roméo et Juliette des bouches de Kotor.

Voilà pour Perast, nous continuons par Kotor LA ville qui a donné son nom à cette baie. En 1979 un séisme détruisit 70% des bâtiments, il fallut reconstruire pierre à pierre chaque monument pour lui donner une nouvelle jeunesse. C’est très réussi. Il est vraiment agréable de se perdre dans les ruelles et tomber sur des placettes ombragées. Peut être un peu trop mercantile il est vrai. Puisque la ville est déserté par ses habitants au profit de la ville nouvelle, et les palais abritent maintenant des restaurants, cafés, boutiques de mode et de souvenirs. Néanmoins c’est une très belle cité où nous avons flâné un long moment avec grand plaisir. 

Pour ce soir nous hésitons entre prendre la route serpentine et sa trentaine d’épingles à cheveux, ou bien nous poser une fois encore près de la mer. Ce sera la mer. Nous trouvons un parking sympa et isolé où pour l’instant nous sommes seuls juste au bord de la baie mais éloigné de la turbulence des villes. 

 

23 Septembre.

Nuit tranquille comme d’habitude. Ce matin grand soleil et ça durera toute la journée. C’est la plus belle journée depuis le départ. 

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Nous programmons maps.me pour prendre la route serpentine et ses 32 épingles à cheveux. Mais il trouve intelligent de nous envoyer sur un raccourci histoire de couper quelques épingles. Oui mais déjà avec des épingles ça monte mais là!!!!!! La route n’est pas plus large que le fourgon, pas bitumée entièrement, et monte à la verticale! En première le fourgon monte doucement mais il ne faudra pas s’arrêter, alors ne pensons même pas à faire demi tour de toute façon c’est impossible. On serre les fesses, et on croise les doigts pour que ça aille comme ça jusqu’à rattraper l’itinéraire « normal ». Le temps parait long mais on y arrive. Ouf!!!! Après ça la serpentine nous semble, et est, très facile. On a bien coupé une dizaine d’épingles à cheveux et on est déjà pas mal au dessus de la baie de Kotor. Le paysage est à couper le souffle et c’est encore pire enfin mieux, au fur et à mesure que l’on monte. Nous prenons notre café sur une terrasse au dessus du vide. C’est sans doute dans le top 5 des plus belles routes que nous ayons empruntées. Nous passons ensuite dans le parc Lovcen et ses roches blanches et nous arrivons pour midi à Cetinje. Le guide indique un petit parcours à faire en ville……on cherche encore ce qu’il y a d’intéressant dans la ville. On cherche de l’eau maintenant, tous les points d’eau que maps.me signale sont soit taris, soit inaccessibles. J’ai pourtant mis une lessive à tremper ce matin et on espérait bien une petite douche ce soir. Ce sera pour plus tard. À Budva nous pensions nous poser pour passer tranquillement l’après midi sur la plage. C’est typiquement le genre d’endroit que nous fuyons. Barres d’immeubles qui défigurent le front de mer, circulation et rien mais vraiment rien qui nous incite à rester, et y’a même pas un point d’eau…. :o)

Alors on passe notre chemin, toujours en suivant la côte et nous arrivons à Sveti Stefan (saint stefan qui en fait est Etienne….), connu pour sa presqu’île et beaucoup plus jolie que Budva. La presqu’île est privée et on ne peut y aller à moins de payer 20 euros par personne.  Il parait que Djokovic s’y est marié……no comment. Nous on trouve notre petit coin pour ce soir juste en face sur un parking en contre haut de la mer, le bruit des vagues sera notre berceuse ce soir. Une famille française avec 2 enfants est installée nous loin de nous. Les garçons n’ont pas leur langue dans leur poche et ont l’air ravis de leur voyage, ils sont partis depuis déjà 2 mois. 

Juste pour le plaisir..... je vous entends d'içi......

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Voyage façon puzzle
  • Non nous n'attendons pas la fin de la pandémie. Oui nous retournons en Italie mais pas que... On aime trop bouger pour rester trop longtemps sans faire de projets de voyage. La vie n'attend pas. Italie, Albanie, Montenegro et Sardaigne voilà le programme
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