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Voyage façon puzzle
13 septembre 2021

ALBANIE

ALBANIE

 

La nuit fut bonne à bord, la mer plate, et ce matin nous sommes bien vite en vue des côtes Albanaises.

La compagnie ADRIA ne nous laissera pas un souvenir impérissable en matière d’organisation. On met très longtemps à sortir des garages. Les camionneurs s’impatientent et manifestent par un concert de Klaxons. Enfin nous voilà dehors au bout de 3/4d’h….. Douane saluée d’un « Bienvenue en Albanie » et nous foulons le sol albanais. Nous avons 2 missions a remplir avant toute chose. Trouver un distributeur pour retirer des LEK, monnaie locale, et trouver une carte SIM. maps.me notre application favorite nous indique l’un et l’autre. Nous pouvons aller prendre un café. Bonne nouvelle les cafés albanais sont identiques aux italiens, courts et corsés comme on aime, et pas cher, moins d’un euros les 2 cafés, on ne va pas se priver. 

Nous sortons bien vite de Durrès qui ne présente pas un intérêt majeur. Les premières impressions sont celles d’un pays pauvre, et sale. Pas beaucoup de voitures mais une majorité de Mercedes de toutes générations. On roule plein sud vers Berat présentée par le guide comme une merveille classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour l’instant ce qui nous entoure n’est pas « merveilleux ». Les maisons ne sont pas terminées et des fers à béton sortent des toits terrasse sur lesquelles trône la citerne à eau. Sans doute est-ce comme dans d’autres pays, tant que la maison n’est pas terminée on ne paie pas d’impôts, donc elles ne sont jamais terminées, mais cela donne aux villes un petit air abandonné. Jusqu’à Berat 80 km d’une route large et déserte  limitée à 40 km/h ce que personne ne respecte évidemment. Arrivés à Berat il est midi, BB a faim, on décide de goûter à la gastronomie en allant au restaurant. La vile de Berat est aussi appelée la ville aux 1000 fenêtres  cause de son quartier ancien dont les maisons chaulées ont une multitude de fenêtres, ce qui donne un beau point de vue. L’autre particularité est sa citadelle tout en haut de la ville. La route qui y monte est très raide. En première on se demande si on arrivera à monter. Ouf notre CC est vaillant et arrive au bout de l’effort. Le restau indiqué par le guide est juste à l’entrée de la citadelle, une table se libère juste pour nous. 2 bières salade et burek (tourte à la viande) café (et raki offert par la maison) pour 10 euros, là non plus on ne va pas se priver. Coté gastronomie l’avis de français qui jugent la cuisine étrangère est toujours sévère mais ce n’était pas mauvais et on avait faim, voilà. E2180B4F-8EBB-47DB-A262-82EC171C5004

Nous décidons de nous rapprocher de la mer, et allons jusqu’à la lagune Karavastasë. Nous nous installons sur la bande de sable les pieds, et presque les roues, dans l’eau sur l’immense plage. Quelques CC de loin en loin et des cabanes abandonnées d’un coté la mer de l’autre la forêt. BB va aider devra sortir ses cales pour aller aider 2 véhicules à sortir du sable.

 

 

13 Septembre

C’était un peu la zone cette plage mais on y a été très bien, une fois qu’on a eu chassé les moustiques. Nous nous attendions à avoir du rodéo pendant la nuit, mais non, grand calme. Ce  matin nous discutons un peu avec un couple de français, du Gard, qui sont arrivés il y a quelques jours. Nous quittons la plage et nous arrêtons à un petit marché installé sur le bord de la route pour faire quelques achats de légumes. On n’avait pas vraiment prévu d’acheter des oreillers mais compte tenu du prix, 11,50 euros les 2 et à mémoire de forme s’il vous plait, on s’est laissé tenter, tout comme pour des olives, du raisin et des poivrons mais ça c’est plus normal….. On se rend compte qu’on a changé bien trop d’argent, la vie n’est vraiment pas chère et nos 400 euros de change vont être difficiles à dépenser. 

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Hier nous avions une impression mitigée de l’Albanie, aujourd’hui c’est tout le contraire. Les albanais sont des gens ADORABLES, et …… pas chiants…..on fait ce qu’on veut quand on veut où on veut, personne ne dit jamais rien. La police est très présente mais ça s’arrête là. Ils ne répriment pas.

Nous prenons la route, que dis-je l’autoroute pour un site archéologique : Appolonia, juste parce que paraît-il c’est le site majeur des Balkans parce que nous et les vieilles pierres….. mais nous sommes agréablement surpris. Le musée contient de très belles pièces dans un état de conservation étonnant et le reste du site est agréable. Bon le site archéologique c’est fait on peut revenir à la vraie vie maintenant. Nous retrouvons la côte et faisons l’erreur de nous égarer dans un village à la recherche d’une fontaine (qui en fait n’existe pas). Nous terminons dans un chemin où le demi-jour est scabreux, heureusement « super-pilote » ne panique jamais! Nous sommes ce soir sur la plage comme hier, mais celle là est très propre à coté de Vlorë

 

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Commentaires
C
souvenir typique les oreillers ?????
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C
je t'ai reconnu Bernard !
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  • Non nous n'attendons pas la fin de la pandémie. Oui nous retournons en Italie mais pas que... On aime trop bouger pour rester trop longtemps sans faire de projets de voyage. La vie n'attend pas. Italie, Albanie, Montenegro et Sardaigne voilà le programme
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